Les maladies rares des sportifs

La carrière d'un sportif, c'est un peu comme le tranchant d'une scie. Des pics de forme alternent bien souvent avec des "déprimes physiques" qui altèrent sans cesse le système immunitaire. A se "tirer sur la couenne" tous les jours, la santé se trouve fréquemment sur le fil du rasoir. Quand on dit que le sportif est plus sensible ce n'est pas des c.......! Petit tour d'horizon des maladies auxquelles sont pré-disposés les athlètes.


La Brucellose

La brucellose est une maladie infectieuse due à une bactérie du genre Brucella, transmise à l’Homme par les animaux. On connaît également cette maladie sous les noms de " fièvre de Malte ", " fièvre ondulante " ou " mélitococcie ". Largement répandue, surtout dans les régions méditerranéennes, elle est transmise par les bovins, les caprins ou les porcins, par voie cutanée chez les professionnels (éleveurs) ou digestives, notamment par l’absorption de lait cru ou de fromage frais contaminés.
C’est d’ailleurs de cette façon que Christophe Capelle fut touché : " J’avais attrapé çà sur le Dauphiné, en 1999, en mangeant du fromage (*) ".
L’incubation peut durer plusieurs semaines, la maladie pouvant se manifester par une fièvre prolongée, d’intensité variable, accompagnée de sueurs et de douleurs diffuses. Cette fièvre peut s’associer à diverses manifestations neuroméningées, ostéoarticulaires, hépatiques ou génitales, parfois septicémiques, notamment avec endocardite. Dans le cas de Capelle, les complications ont concerné les os de la hanche : " J’ai ressenti les premières douleurs sur le Tour (soit un mois après la contamination), l’an dernier, que j’ai fini sur une patte. Après l’étape de St Nazaire, j’ai ressenti une vive douleur en descendant de la voiture. Impossible de marcher. J’ai cru à un claquage. Au fil des jours, la douleur est descendue jusqu’au genou. Je souffrais pendant la nuit. Je pouvais pédaler, mais en descendant de vélo, je boitais. C’est après que le plus dur a commencé ". A la fin de la Grande Boucle, il se rendit à l’hôpital pour y effectuer des examens approfondis. "Les analyses n’étaient pas bonnes, j’ai passé une semaine à la Pitié-Salpêtrière pour des examens complémentaires. J’étais pris de fortes fièvres, on m’a ponctionné du liquide synovial pour isoler la bactérie, pendant trois semaines on m’a injecté des antibiotiques par perfusion, un traitement très fort ", le même que celui donné aux patients atteints de tuberculose. " On voulait m’opérer, poursuit-il. Le Pr Saillant a préconisé un lavement de hanche. Quand j’ai vu la taille de la seringue servant à injecter du sérum, je ne voulais pas. J’y suis passé à six reprises. C’était un truc de fou ". Trois mois d’un traitement antibiotique sévère, cinq semaines d’hôpital, deux mois à se déplacer à l’aide de béquilles, un autre consacré à la rééducation, et un retour sur le vélo pour les fêtes de fin d’année, pour 20 km à 25 km/heure de moyenne, telles furent les difficiles premières étapes de ce qu’il espérait être le chemin du retour. Les sensations revinrent doucement au mois de mai, et il put finalement se présenter au Championnat de France, plus d’un an après la contamination, avec un moral au beau fixe et un physique à nouveau à la hauteur. Il est revenu d’autant plus loin que les formes ostéo-articulaires de la maladie sont reconnues comme étant les plus difficiles à traiter, et pouvant donner lieu à de sévères complications.
(*) : " L’Equipe ", 26 juin 2000.

La mononucléose : la maladie "de la bouteille"

Populairement baptisée la "maladie du baiser", en raison de sa forte incidence chez les adolescents et de sa transmission par la salive (qui pourrait aussi bien lui valoir de s'appeler la "maladie de la bouteille"), cette affection résulte de l'infection par le virus EBV (abréviation d'Epstein- Barr Virus, du nom de ceux qui l'ont identifié).
La " mononucléose infectieuse ", touche principalement les sujets âgés de 10 à 35 ans, et plus particulièrement les moins de 20 ans. Après 30 ans, sa présence est rare, au-delà de 35 ans on présente une immunité totale face à elle. Sa survenue chez un adulte ne suggère pas pour autant l'existence d'un adultère. La toux transmet aussi cet hôte indésirable. Elle semble connaître un regain de vigueur chez les sportifs de renom, qui ne manque pas d’interpeller, même si la fragilité immunitaire bien connue des athlètes surmenés en facilite vraisemblablement l'apparition. De plus il s’y ajoute d’autres facteurs favorisants, tels qu’une fatigue intellectuelle et un stress émotionnel non négligeable. Comment la maladie se manifeste-t-elle ? La fatigue qu'elle occasionne empêche toute poursuite d'un entraînement intensif. C’est d’ailleurs souvent ce qui conduit le sportif, ses parents ou ses entraîneurs, à se rendre chez un médecin. On décrète souvent une totale mise au repos, sans laquelle surviendraient de profondes et durables perturbations immunitaires et biologiques.
Il s’agit notamment de l’accumulation chronique d’ammonium dans les tissus, anomalie qui rend très vite insupportable le moindre effort (4, 5). On rencontre également des atteintes musculaires, décelées à la lecture d’un bilan sanguin révélant une véritable explosion de marqueurs tels que les CPK, qui témoignent, dans ces conditions, d’une dégradation des membranes des fibres ( 1, 12). Cet arrêt total de l’activité est mal perçue, en particulier parce qu’elle implique une régression qui peut être mal vécue, surtout chez des adolescents ou de jeunes athlètes venant de passer dans la catégorie adulte, et qui redoutent de perdre dans l’histoire toute compétitivité. Mais cette prudence médicale se justifie totalement. En effet, la période d'incubation de la mononucléose peut varier de deux semaines à un mois et demi. En outre, elle peut évoluer à l’insu de sa victime et sans signe clinique patent. On peut donc l'avoir déjà traînée bien longtemps avant qu'on la décèle. Evidemment, la convalescence et la récupération devraient alors en être d'autant plus longues.

mononucleosePar ailleurs cette affection peut provoquer, dans certains cas, une véritable anémie. Cette chute du nombre de globules rouges résulte de deux mécanismes simultanés : Se produit d'une part la destruction de ces cellules, en raison de l'attaque de leurs membranes par des substances toxiques fabriquées lors de l'infection, ou par des molécules libérées dans le cadre de la réaction inflammatoire. Y participe d'autre part un détournement du fer requis normalement pour la synthèse de nouveaux globules rouges vers les cellules mononucléées (littéralement : "à un seul noyau") de la rate, de la moelle ou du foie.
S'obstiner à s’entraîner malgré la fatigue lorsqu’on a déjà atteint ce premier stade de la maladie ne peut qu'aggraver ces anomalies, qui se manifesteront avec une latence de quelques semaines, délai requis pour que le fer disponible baisse (ce qui surviendra plus vite qu'en temps normal) et que cette altération affecte l'état de forme. Ceci surviendra au bout d'un délai qui coïncidera aussi en gros avec la fin de la période d'incubation. Durs lendemains en perspective!

Faites comme si vous aviez une jambe cassée

La conduite à tenir face à une mononucléose infectieuse illustre parfaitement celle qu'on recommande vis-à-vis de n'importe quelle autre maladie. Elle offre également un bon aperçu des écueils fréquemment rencontrés : Il faut beaucoup de repos, de prudence, et conserver cette approche bien après la disparition des derniers signes de maladie ou du dernier stigmate de fatigue. Même quand on se croit guéri, la maladie peut encore "dormir" en nous, et quoiqu'elle se caractérise par l'absence de récidive, une reprise prématurée peut faire le lit d'autres infections ou d'anomalies plus graves, aboutissant au tableau clinique de surentraînement. Celui-ci peut s'instaurer d'autant plus sournoisement que, chez un athlète mal remis, les charges de travail favorisant sa survenue s'avèrent ridiculement faibles comparativement à celles que l'organisme encaissait auparavant. A cet égard, le discours de prudence du corps médical se justifie totalement.

Bien sûr, s'interrompre avant un objectif, surtout si on a travaillé durement pour le préparer, n'est jamais drôle ni facile. Et l'attitude qui consiste à réduire au minimum l'interruption de la pratique en optant pour un compromis (un footing tous les deux jours par exemple chez des athlètes préalablement soumis à de dures séances quotidiennes) est compréhensible. Mais néfaste, du moins au début. Ce choix peut prolonger cette maladie, et faciliter l'agression de certains organes par les "toxines" libérées sous l'effet de la maladie.
L'accumulation d'ammonium dans les fibres, y compris au repos, et une altération de la fonction cardiaque (comme celle relevée chez Marie-Josée PEREC à la fin de l'été 1998), constituent deux des complications les plus graves de cette maladie. S'obstiner dans ces conditions pourrait retarder la guérison et surtout, ce qui est pire, hypothéquer la suite de la carrière. Avec une jambe cassée, le sportif s’arrêterait sans subterfuge possible. Il faudrait qu’il arrive à se dire qu’il se trouve précisément, ici, dans une situation bien plus grave! Ainsi, sans qu'on sache encore trop bien expliquer pourquoi, un athlète ayant négligé ou écourté l'indispensable repos qui ne manquera pas d'être prescrit, s'expose à des complications ultérieures et à une sorte de réduction de son "potentiel adaptatif", c'est-à-dire, en termes plus clairs, de son aptitude à supporter un entraînement similaire à celui effectué avant la maladie et à y répondre favorablement. C’est ce qui survint à Thierry PANTEL, alors champion de France, lorsqu’en 1995 il tenta de reprendre le fil de sa carrière mise entre parenthèse en raison de cette maladie, mais qui coinçait dès qu’il avait effectué trois semaines consécutives de travail " conséquent ", c’est-à-dire proche de la difficulté qu’il encaissait avant la maladie.

Le sportif concerné n'arrive également plus, lors d’un come-back trop rapide, à maintenir un pic de forme d'une durée normale, sans interruption inopinée. En clair, l'athlète trop pressé (ou même parfois normalement prudent) peut demeurer fragilisé à jamais.

Un calendrier de reprise modulable

fatigue maladie sportLe problème ici posé est le suivant : on peut difficilement estimer à partir de quand on peut se juger totalement guéri. La disparition de l'asthénie dans le cadre d'une vie sédentaire ne signifie pas que lors de la reprise d'entraînement elle ne réapparaîtra pas. Il s'agit d'ailleurs d'une expérience souvent vécue lorsqu'on revient de maladie.
Mais doit-on la considérer comme "normale" et transitoire, témoignant en quelque sorte du retour de l'organisme à un statut de sportif, ou indique-t-elle que l'organisme n'est pas prêt? La fatigue constitue souvent le compagnon de route de l'athlète, il n'est pas facile, même en étant prudent, de ne pas se tromper. C'est d'ailleurs pour cela qu'un champion comme Thierry PANTEL, pour lequel il ne fut pas possible, à l'époque, de mesurer toutes les répercussions survenues en profondeur à la suite de sa mononucléose, doit sans doute à cette maladie de n'avoir jamais pu ensuite revenir durablement à son meilleur niveau et d'avoir accumulé les pépins. Cela étant, que conseiller?

D'abord, toujours faire confirmer un test positif ; de préjudiciables erreurs de diagnostic ont déjà été observées dans cette situation. Pour ce faire, s’adresser à un biologiste bien impliqué dans le milieu sportif, et qui sera à même, à la lecture des résultats, de donner des indications plus précises sur certains points tels que la durée de l'arrêt total, inévitable et indispensable dans cette maladie, sur les modalités de réintroduction des séances et sur le moment opportun pour pratiquer un nouveau bilan. Il est clair qu'il faut se préparer à entendre un avis qui contrariera. Ensuite, il faut suivre à la lettre le traitement prescrit, en général constitué d'anti-asthéniants (pour réduire la sensation de lassitude).
Il faudra peut-être aussi adopter temporairement un régime alimentaire particulier, dans la mesure où l'amaigrissement souvent observé dans ce contexte, une possible anémie et des troubles hépatiques ajoutés, imposent des précautions alimentaires. On peut également opter pour certains compléments : La combinaison de " malate " et de " citrulline ", deux composés qui interviennent comme intermédiaires de cycles métaboliques importants (*), peut s’avérer intéressante dans ce cadre. En effet, leur présence favorise l’élimination des déchets formés à la suite de la maladie et qui se sont accumulés (11). Ils présentent une double cible, la fatigue et les désordres métaboliques liés au foie. Leur emploi sera sans doute conseillé.

Enfin, il faut du repos. La reprise totale d'activité demandera alors de 3 à 9 mois. Grâce à cette patience, lorsque le sujet reviendra dans une logique compétitive, il y aura de fortes chances pour que son organisme se soit totalement débarrassé des séquelles de cette embêtante maladie.
(*) : c’est le principe du " stimol ", vendu en France comme anti-asthéniant.

Viande et toxoplasmose

Il s’agit d’une maladie à prendre très au sérieux, en particulier chez la femme enceinte chez qui elle peut mettre en péril le fœtus, puisque l’agent en cause peut migrer à travers le placenta. Elle peut alors occasionner des avortements spontanés ou engendrer des anomalies cérébrales, oculaires ou hépatiques chez l'enfant, lorsque la transmission s'effectue lors de la grossesse, les risques les plus importants correspondant à une transmission survenant lors du premier trimestre. L’exposition au parasite peut se produire très facilement, puisqu’il peut nous être transmis par un des constituants de notre ration : les viandes de boeuf ou de mouton, lorsqu’elles sont mal cuites, peuvent contaminer l'organisme avec un parasite qui colonise naturellement les intestins du chat, "Toxoplasma gondii", et se trouve à l'origine de la maladie. Il ne s'agit pas du seul mode de transmission possible pour ce parasite unicellulaire ; on peut en effet l'ingérer par contact des mains avec des aliments souillés par des matières fécales de chat (avec des légumes par exemple) ou directement par contact avec des excréments de félins. Compte tenu de la présence très fréquente de ces animaux domestiques dans nos foyers, y compris chez les sportifs, et des possibles négligences d'ordre hygiénique chez leurs maîtres, souvent enclins à changer au plus vite les litières de leurs minous, on comprend que le risque de contamination existe bel et bien.
Dans la plupart des cas, fort heureusement, le système immunitaire fournit une protection suffisante contre le protozoaire, de telle sorte que l'infection ne provoque aucun symptôme. Mais il n'en va pas toujours ainsi ; la toxoplasmose est en effet très dangereuse chez les sujets immuno-déprimés ou chez les femmes enceintes, comme on l’a vu. La faiblesse des défenses immunitaires s’observe souvent dans le cadre du surentraînement. Dans cette situation, le risque d’atteinte se trouve donc accru. Les plus fréquentes des complications, celles de l'oeil, se manifestent par une inflammation de la rétine survenant à l'adolescence.

Cette infection peut aussi s'accompagner d'une forte sensation de fatigue, notamment chez les sportifs, et une récente observation réalisée par Gérard DINE dans son laboratoire d'hématologie de Troyes vient nous le rappeler (3). Revenons sur cette histoire...

Fatigue à l'effort...

Lors d'un test d'effort, le sportif en question, de bon niveau, a atteint une valeur de VO2 Max bien plus faible que d'habitude, anomalie associée à une forte sensation de fatigue, notamment au niveau des jambes. De plus, l'entraînement se déroulait de moins en moins bien, et un bilan sanguin fut demandé. Il révéla une importante élévation des CPK, dont la valeur a atteint 406 UI/l, chiffre voisin de ce qu'on relève le lendemain d'un marathon ou d’une séance de musculation assez violente (1,5,6, 12). Cette observation signalait que des fibres musculaires se rompaient en quantité anormalement élevée et dénotait une fatigue anormale, pas du tout conforme aux efforts alors fournis. Le taux d'ammonium, marqueur de fatigue, se situait lui aussi à un niveau bien trop élevé relativement aux charges de travail effectuées (2, 11).
De surcroît, le bilan révéla la présence dans le sang d'une molécule qui normalement est exclusivement localisée dans le muscle. Il s'agit de la myoglobine, qui s'avère d'une grande nocivité puisqu'elle altère le fonctionnement rénal. Cette pathologie, qualifiée de "rhabdomyolyse", demeure relativement rare, et les conditions propices à sa survenue sont les efforts prolongés accomplis dans la chaleur (7, 9), et même dans ce contexte sa survenue ne concerne que moins de 10% des participants à des épreuves d’ultra. La principale complication connue à cette présence de la myoglobine dans le rein est l’insuffisance rénale, parfois décrite au terme de triathlons ou d’épreuves d’ultra (8, 9). Or, il ne s’agissait pas du type de séances exécutées par ce sportif.
Heureusement pour lui, le bilan avait décelé cette perturbation à un stade précoce, de sorte que ces fonctions rénales étaient préservées. En l'absence d'explication cohérente, il fut décidé de procéder à des examens plus approfondis, avec recherche d'anomalies immunologiques. C'est ce qui a permis de détecter l'infection qui ici a pris un caractère de gravité similaire à celui rencontré en cas de mononucléose.
Il est certain que le maintien d'une activité physique importante dans un contexte d'infection active peut occasionner de sévères complications, susceptibles de compromettre la poursuite de la carrière. Le respect de précautions simples s’avère plus que jamais utiles pour prévenir cette maladie.

La prévention de la toxoplasmose en pratique.

Rien  de bien compliqué dans ce qui suit, comme vous en jugerez :
- Toujours se laver les mains après le contact d'un animal domestique et avant de manger. Procéder de même si on manipule des excréments d'animaux ou des litières.
- Bien faire cuire sa viande et, si celle qu'on sert lors d'un repas pris à l'extérieur est douteuse, laisser la partie du morceau qui cause du souci.
- Toute fatigue anormale, avec douleurs musculaires à l'effort et résistant au repos, peut constituer un symptôme précoce (et unique) des asthénies infectieuses. N'hésitez donc jamais à vous arrêter si le moindre signe "anormal" persiste, et consultez rapidement votre médecin. Pour l'aider dans son diagnostic, signalez-lui la présence éventuelle de chats chez vous et réfléchissez s'il vous est arrivé, ces derniers mois, de manger de la viande mal ou pas cuite.
- Pas besoin, par contre, de tuer votre chat, contentez-vous de bien cuire votre viande.

Denis Riché pour Sport et Vie.

Conclusion "Nutri-Site":
Ces maladies, le commun des mortels peut les contracter, mais le sportif de part son activité doit être doublement attentif à respecter une hygiène de vie irréprochable. (sans devenir hypocondriaque!! ). Sa fragilité face à de tels agresseurs rejoint bien souvent celles des personnes âgées ou des nouveaux-nés.

Lire aussi les dossiers et interviews nutri-site complémentaires
- La tendinite du sportif
- Docteur Stephane Cascua (medecin du sport)

Bibliographie :

- ARMSTRONG R (1984) : Med.Sci.Sports Exerc., 16 (6) : 529-38.
- BANISTER E, RAJENDRA W & Coll (1985) : Sports Med., 2 : 34-46.
- DINE G, VAN LIERDE F & Coll (1998) : Science & Sports, 13 : 227-9.
- FORNARIS E, FORNARIS M & Coll (1990) : Méd. du Sport, 64 (3) : 132-5.
- GRAHAM T, TURCOTTE L & Coll (1995) : J.Appl.Physiol., 78 (2) : 725-35.
- GUEZENNEC Y, GIAOUI M & Coll (1986) : Sciences & Sports, 1 : 255-63.
- MILNE C (1988) : Sports Med., 6 : 93-106.
- NOAKES T (1994) : " Lore of running ", Oxford Univ.Press.
- NOAKES T, GOODWIN H & Coll (1985) : Med.Sci.Sports Exerc., 17 : 370-5.
- SJÖDIN B, HELLSTEN WESTING Y (1990) : Int.J.Sports.Med., 11 (6) : 493-5.
- VANUXEM P, VANUXEM D & Coll (1990) : In :"asthénies physiques" : " ammonium et fatigue " : Expansion scientifique française ".
- VIRTANEN P, VIITASALO T & Coll (1993) : J.Appl.Physiol., 75 (3) : 1272-7

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