coaching bootcamp bilan gratuit

N’avalez plus tout ce qu’on vous dit sur l’alimentation !

Publié le 23/12/2015


livre coup de pied dans le plat 2015 alimenation
C’est l’injonction du Pr Philippe Legrand, qui signe aujourd’hui un livre de nutrition, accessible à tous, qui est aussi « un coup de pied dans le plat » * .
Expert pour de nombreuses institutions nationales et internationales, spécialiste des lipides, professeur à Rennes, Philippe Legrand s’appuie sur les études les plus solides et les plus récentes pour pulvériser un certain nombre de mythes liés à l’alimentation.
Nutrinews Hebdo a picoré librement ici ou là quelques mises au point .



Animal ou végétal ?
Toutes les protéines ne se valent pas. Il faut manger des protéines anima les et végétales. Ne pas sacrifier les animales, car elles sont plus riches en acides aminés indispensables et plus proches de nos besoins. Idem pour faire le plein de vitamines : le végétal ne suffit pas. Les végétariens sont les premiers consommateurs de compléments alimentaires . La chasse aux lipides . C’est la leçon - en particulier « américaine » - de ces dernières décennies : plus on a diminué la consommation de lipide s, et plus l’obésité a augmenté ! Le surpoids dépend du total de l’énergie non dépensée. Pour une part croissante de la population, cette énergie vient des sucres et des boissons sucrées. Et le glucose se transforme en lipides si l’on accumule trop d’énergie totale. On peut diminuer la charge totale d’énergie sans diminuer la part des lipides en dessous de 35 à 40 % des apports énergétiques quotidiens (le pourcentage recommandé par l’ANSES ).

Les régimes
Le métabolisme réagit aux privations excessives, qui deviennent de plus en plus inefficaces et pénibles. Avec abandon, reprise de poids et effet yoyo, qui peuvent mettre sur la voie de l’obésité. Le plus dur est de stabiliser son poids. L’éducation alimentaire et, si nécessaire, la prise en charge nutritionnelle apprennent au candidat à l’ amaigrissement à réduire légèrement et progressivement ses apports énergétiques , pour ne pas alarmer l’organisme et en définitive maintenir la baisse de poids. C’est toute une nouvelle façon de s’alimenter . Pas d’élimination drastique du dessert, de l’apéro, du pain ou du chocolat. Juste moins de tout. Sans se resservir. Pas de dessert à midi une ou deux fois par semaine, pas de pain à midi une ou deux fois par semaine, etc.

Les allégés

Des leurres sympathiques. A ceci près : un allégé en lipides est souvent enrichi en glucides. Un allégé en glucides à base d’édulcorants peut être intéressant pour les accros aux sodas, mais il développe le goût du sucre : on tourne en rond ! Les allégés sont sans réel danger, mais surtout sans réel intérêt : aucun bénéfice sur le poids ou l ’appétit n’a été démontré. Il se pourrait même qu’ils fassent manger un peu plus certains consommateurs !

L’alcool.
Si l’on cherche ses bienfaits sur la sphère cardiovasculaire (voire sur la longévité , disent certaines études), c’est du côté du vin rouge seul (et de ses polyphénols) qu’on peut les trouver. Mais à petites doses. A hautes doses, l’alcool reste un dangereux toxique métabolique et n e urologique.

L’huile de palme
Riche en bêta - carotènes, elle nourrit des millions de personnes en Asie et en Afrique. Chez nous, elle est incorporée sous le nom d’huile végétale dans les margarines, pâtes à tartiner et autres préparations industrielles, du fait de son onctuosité et de son faible prix. Sa composition en acides gras n’est pas intéressante. Elle est riche en acide palmitique, dont on cherche à a limiter la consommation. Toutefois, sa consommation chez nous ne représente que 2 - 3 g sur les 90 - 100 g de lipides journaliers que nous consommons. On peut toujours choisir des biscuits pur beurre, plus chers, et en manger moins !

Les margarines

Ces huiles artificiellement solidifiées n’apportent plus, en principe, les acides gras trans d’origine industrielle, réputés nuisibles au cœur et aux vaisseaux. Elle sont aujourd’ hui plus ou moins bien faites, en fonction du sérieux des fabricants et de l’huile végétale utilisée. Mais face à l’emploi mesuré des bonnes huiles et du beurre , elles n’ont aucun avantage et sont tout simplement inutiles. Le cholestérol. Il n’y a pas si longtemps désigné comme ennemi n° 1, il est maintenant remis à sa place : celle d’ un marqueur de risque cardiovasculaire parmi tant d’autres (quand il est en excès). Mais il n’y a pas de vie sans cholestérol ! L’organisme en fabrique, l’alimentation en apporte. Sauf en cas d’anomalie grave, et médicalement étiquetée, du bilan lipidique sanguin, la chasse à tout produit d’ origine animale est injustifiée. Mais elle fait vendre de n ombreux produits proclamés « sans cholestérol ». Ou encore recommander des doses massives de phytostérols, qui limitent l’absorption du cholestérol. Problème : les experts attribuent au phytostérol des risques cardiovasculaires ...

Les acides gras saturé

La dédiabolisation est en marche, car l es saturés et leurs effets sont très divers et mieux connus. Dans les produits laitiers, beaucoup s ont neutres, voire bénéfiques. Le seul saturé dont on craint l’excès est le palmitique. Il peut être apporté par l‘ alimentation, mais aussi fabriqué par l’organisme en cas de surcharge en aliments et boissons sucrées et en alcool. L’ANSES a revu à la hausse la part des lipides (y compris les saturés) dans les apports énergétiques quotidiens.

Le bio
Aucun avantage nutritionnel supplémentaire à manger bio. Peut - être y retrouvera - t - on un peu plus du goût des aliments d’antan, en payant 20 à 30 % plus cher ...



Source : CERIN (Nutrinews - Dec2015)

* Pr Philippe Legrand. Coup de pied dans le plat. N’avalez plus tout ce qu’on vous dit sur l’alimentation. Marabout 2015.
  => Commander le livre







Lire aussi :


Nutri-Site
coaching bootcamp bilan gratuit

Accueil | Nutrition | Sport & Perf | Fitness & Muscu | Bien-Etre & Minceur | Mentions légales 2017©Nutri-site.com | Twitter NutriSiteFacebook Nutrisite